Jeudi 21 janvier 2010, 19h30, Maison Verte, Grenoble.
Comité de campagne isérois, ouvert à toutes les bonnes volontés.

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triés dans les répertoires suivants :
Le mardi 2 février, à BERNIN à 20H, Salle des fêtes
Diffusion du film « Grenoble 2030 : Quelle ville voulons-nous ? » réalisé par les Amis de la Terre
L'urgence de la crise écologique nous impose de vrais choix politiques s'inscrivant dans la durée. Notre région est en passe de se doter d'une planification territoriale (SCOT) qui va définir pour 20 ans ses grandes orientations d'aménagement. Les Amis de la Terre Isère proposent, un film de réflexion autour de ce que pourrait être une ville humaine, viable et pérenne. Ce film fait intervenir des personnalités connues qui apportent un éclairage conceptuel et des citoyens qui se sentent concernés par le devenir de leur territoire de vie.
Dans le cadre des élections régionales de mars 2010 et pour la campagne d'Europe Ecologie Rhône-Alpes
Mercredi 20 Janvier, à 19h 30, au Foyer de l'Amicale Laïque de Tardy, , 86 Rue Vaillant-Couturier à Saint Etienne.
Philippe Meirieu, tête de liste Europe Ecologie Rhône-Alpes, sera présent ce mercredi 20 janvier 2010, au coté d'Olivier Keller, ancien porte parole national de la Confédération Paysanne et de Marienette Feuillade, responsable régionale d'une coopérative de producteur bio.
Cette soirée clôturera une journée de rencontres sur le même thème Philippe Meirieu participera à cette réunion publique où vous êtes attendu(e)s en présence de spécialistes, mais aussi des 7 premiers de le liste Europe Ecologie Rhône-Alpes dont Lela Bencharif, tête de liste dans la Loire.
Merci Monsieur le Maire. Nous voilà donc revenus à une période, un moment importants de l'action municipale puisque nous allons débattre ce soir de ce budget municipal 2010. Ce débat intervient dans un contexte de politique gouvernementale qui amplifie la crise sociale, car oui, nous savons que l'Etat va maintenant se désengager très fortement. Vous nous avez fait la démonstration, Monsieur le 1er Adjoint, qu'il y avait eu des désengagements successifs ces dernières années mais ce n'était pas tout à fait juste pour l'année dernière. Peu importe. La crise sociale prend de multiples visages, notamment le pouvoir d'achat -et même pour certains le pouvoir de vivre- se dégrade rapidement et pour de très nombreux ménages. La fiscalité devient moins distributive avec le bouclier fiscal et la baisse de la progressivité de l'impôt... Mais surtout, le chômage augmente, le nombre de ménages surendettés inquiète tous les observateurs. Le coût du logement, de la santé, mais aussi hélas, certains tarifs de services publics évoluent plus rapidement que les salaires, pensions et allocations et deviennent insupportables aux plus démunis mais aussi aux classes moyennes. Il n'y a pas de surprise : le budget de cette majorité est conforme à ce qui avait été annoncé lors du Débat d'Orientation Budgétaire. Alors, on peut bien nous dire qu'il n'y a pas eu d'augmentation des taux, certes, mais on ne va quand même pas augmenter tous les ans de 9% ! Donc, les 9% que nous avons eus l'année dernière, nous les gardons cette année, et notamment sur la Taxe Foncière, cela va se ressentir extrêmement fortement. Notre groupe estime donc que ce budget tourne le dos à 4 exigences : une exigence démocratique, une exigence sociale, une exigence écologique, une exigence économique.
L'exigence démocratique : il serait intéressant qu'enfin, pour ce budget qui est l'acte politique central de l'année, il y ait un débat public. C'est toujours contraire à l'esprit de la Charte de la démocratie locale sur l'organisation de la concertation et du débat avant la prise de décision. C'est vous qui l'avez écrite. Les Grenoblois auront droit, comme l'année dernière, à des déclarations d'autosatisfaction lors des réunions publiques par secteur. Ce n'est pas notre conception de la démocratie.
L'exigence sociale : ce budget n'a rien corrigé d'une imposition beaucoup trop forte qui pèse très lourdement sur de très nombreux ménages grenoblois qui sont dans des situations sociales difficiles, ce qui ne leur apporte rien en contrepartie. Il était possible de corriger l'erreur du budget 2009 et de baisser les taux des impôts. Nous proposerons tout à l'heure, par la voix de mes collègues, de revenir au taux en vigueur en 2008, en proposant d'aller plus loin sur certaines politiques sociales. Des économies importantes sont possibles sans mettre en péril le fonctionnement de la mairie et en assurant les services publics essentiels. Il faut revenir à une gestion économe de l'argent public. Juste une petite parenthèse sur la question du chauffage urbain : certes, la TVA est baissée à 5,5% ; est-il concevable que, dans cette période où les gens subissent de plein fouet la crise et comme vous dites il est en train de faire très très froid, l'on voit une Compagnie de Chauffage qui est une Société d'Economie Mixte dont l'actionnaire majoritaire est une municipalité dite de gauche -ou socialiste, on ne sait plus- qui se fasse des ressources propres très importantes ? On pourrait imaginer autre chose...
L'exigence écologique : à l'heure de Copenhague, où le Maire revendique une action importante des Villes, le budget d'investissement devrait donner le signe d'un vrai changement de politique, avec des priorités claires vis-à-vis des objectifs du facteur 4 de diminution d'émission des Gaz à effet de serre d'ici à 2050. Ce n'est pas le cas. Les projets phares, GIANT et Esplanade, ne sont pas Copenhague compatibles, contrairement à ce qui est affirmé. Ils doivent être entièrement revus. La grande priorité doit être donnée à l'action forte sur les bâtiments publics et les logements existants et repenser les autres projets. L'exemple de la rocade nord est une caricature qu'il faut interrompre. D'ailleurs à ce sujet, nous avons écouté, comme beaucoup sans doute, attentivement le Maire de Grenoble sur France 2, dans le cadre du débat sur Copenhague. A aucun moment, vous n'avez défendu ce projet autoroutier. Pourtant, ici à Grenoble, quand vous êtes là, vous dites qu'il va entraîner une diminution de 3 % des gaz à effet de serre. Pourquoi ne pas avoir donné une information aussi importante aux téléspectateurs : une autoroute diminue les émissions de gaz à effet de serre ?
Une exigence économique : la Ville s'occupe d'actions économiques qui ne relèvent pas de sa compétence et qu'elle est la seule à faire dans l'agglomération : aide au développement des nanos, CLINATEC, pôles de compétitivité... Il est incohérent de crier sans cesse au désengagement de l'Etat et de se substituer à lui dans certains domaines, sur décision de quelques personnes. Pour nous, ce n'est pas à la Ville de financer des programmes de Recherche et Développement technologique, à fortiori lorsqu'ils sont destinés à la recherche du secteur privé. La Ville peut au contraire apporter son aide à la création d'emplois utiles socialement, et surtout écologiques, comme le commerce de proximité, les aides à la personne ou l'entretien de la ville. Et la liste n'est pas close...
Note groupe, à travers une série d'amendements qui seront présentés par mes collègues, dessinera un budget alternatif à celui de la majorité qui sera un budget de gauche, économe, solidaire et écologique et qui réponde aux besoins et aux attentes d'une large majorité de Grenoblois et surtout aux exigences de la situation actuelle et future de notre ville. Je vous remercie.
Après rejet des amendements proposés par le groupe, le budget est adopté, sans modification. Votes :
15 Contre (Verts, Ades, Alternatifs / UMP)
44 Pour (PS / MoDem / PC / Go)
Je pense que l'on ne peut quand même pas laisser passer cette délibération sans au moins essayer de comprendre ce qu'il se passe. Vous avez bien vu, comme moi, à l'entrée du Conseil Municipal, que les MJC -en tous cas, une grande partie des MJC de Grenoble- contestent les conventions qu'elles sont sensées signer. J'ai cru comprendre qu'elles avaient commencé à entamer une négociation ce jour-même avant et pendant le Conseil Municipal avec les adjoints en charge de ce dossier.
Elles ont, pour la plupart d'entre elles -au minimum 6 d'entre elles, indiqué qu'elles ne souhaitaient pas, dans les conditions actuelles, signer les conventions telles qu'elles sont proposées dans cette délibération. Je ne comprends pas pourquoi cette délibération n'est pas reportée afin que la négociation puisse continuer.
Il est tout à fait possible de voter une partie des subventions -en dessous de 23000- aux MJC sans la convention et ensuite de continuer la négociation avec la majorité -je le rappelle- des MJC qui, actuellement, ne souhaitent pas signer les conventions qui sont proposées.
[Après intervention des rapporteurs]
Non, ce n'est pas pour une explication de vote, c'est pour continuer ce débat ! On ne peut pas dire qu'il n'y a que 5 associations sur 20. C'est la fédération des MJC et la majorité des établissements grenoblois MJC qui contestent les conventions. Vous dites 5, on dit 6. Je ne sais pas le nombre exact, je n'étais pas à la négociation, c'est les chiffres que j'ai eu depuis.
Il y a manifestement un problème. On le sait et il ne date pas d'aujourd'hui et de ce Conseil Municipal. On a participé aux mêmes Assemblées Générales. On sait depuis un certain temps qu'elles contestent la manière dont sont engagées ces conventions. On peut estimer qu'il y a un travail en cours qui n'est pas encore abouti. Je ne comprends pas pourquoi on voterait aujourd'hui ces conventions alors que vous dites vous-mêmes que vous allez continuer à discuter au mois de janvier. La logique c'est que l'on ne met pas les MJC devant le fait accompli : on vote après avoir fini de négocier, on ne vote pas avant de négocier. Il y a quand même un souci de méthode.
Délibération adoptée. Votes :
6 Contre (Verts, Ades, Alternatifs)
4 Abstention (PC)
9 Ne Prennent pas Part au Vote (UMP)
40 Pour (PS / MoDem / Go)
Après l'échec de Copenhague, la balle est plus que jamais dans le camp des Etats Européens et des collectivités territoriales.
Il importe d'abord que l'application de la loi de programmation sur le Grenelle de l'Environnement (adoptée cet été) soit effective, le plan national d'adaptation prévu acceléré, ainsi que les schémas régionaux climat- air énergie, pour lesquels il convient d'avoir des élus motivés ! En effet, 75% des consommations énergétiques sont le fait des Villes.
Par ailleurs, comme je l'exprimais déjà le 11 septembre dernierdans un communiqué, il convient de mettre en place une contribution écologiquement efficace et socialement équitable.
La taxe carbone arbitrée en Septembre par Nicolas Sarkozy était une mesure peu efficace pour l'environnement et socialement injuste. Une partie importante de l'objectif annoncé « réduire les émissions de gaz à effet de serre » aurait été totalement annulée puisque certains ménages auraient bénéficié d'une réduction d'impôts qui leur aurait permis par exemple de compenser l'augmentation du prix de l'essence. Et, comme le note le Conseil Constitutionnel, elle ne prend pas en compte les émissions des entreprises. Dans ce cadre il ne faut d'ailleurs pas oublier les entreprises agricoles et agro-alimentaires (et inclure le Méthane, important gaz à effet de serre).
Mais surtout, l'enjeu est de mettre en place l'organisation économique qui permette de faire face au changement climatique.
Une véritable "Contribution Climat Energie" a trois caractéristiques majeures :
1. elle taxe les biens et les services à impact négatif sur l'environnement au délà des émissions de C02 : Il est juste que nous contribuions à réparer nos dégâts : nous sommes tous des prédateurs plus ou moins involontaires responsables de la dégradation climatique, de l'épuisement des ressources énergétiques et des pollutions qui font que notre planète deviendra inhabitable pour les générations futures. Les dégâts à réparer dépassent la seule réduction des émission de C02.
2. Le produit de cette contribution doit permettre la mise en place de systèmes permettant à chacun de changer de comportement : le développement des transports en commun en zone rurale et péri-urbaine, la structuration de filière de production bio locale, la généralisation de système d'isolation et d'énergies renouvelable à bas coût. Sinon nous ne resolvons rien ! Or l' Etat n' a pas mis en place de politiques de relance "verte". Ce sont ces objectifs qui sont concrétisés dans les politiques régionales en Rhône-Alpes avec une augmentation importante de l'offre TER ou la systématisation de la construction de logements HLM neufs respectant le protocole de Kyoto. Les 1600 logements réalisés avec le référentiel QEB (cf logementsocialdurable.fr) de Rhône Alpes cette année et non selon la réglementation en vigueur, permettent déjà réduire les émissions de gaz à effet de serre de 208 tonnes eq CO2. L'enjeu est maintenant le logement existant, dont le logement social, sur lequel la région s'engage.
3. Cette contribution est socialement juste, et affectée à des activités utiles et non polluantes : il faut redistribuer la contribution climat énergie aux ménages en fonction de leur revenus ce qui permettrait d'améliorer l'équité sociale au lieu d'aggraver les inégalités. Pourquoi pas un chèque Vert, un peu sur le mode des chèques déjeuners ? Ce chèque pourrait être utilisé pour des achats ou activités à intérêt social ou écologique et non à prendre l'avion par exemple, très polluant ! Il pourrait être utilisé pour les transports en commun, la consommation de légumes et fruits régionaux bio ou peu traités chimiquement, ou des activités culturelles, sportives, éducatives de proximité.
On le voir, d'autres dispositifs sont possibles, écologiquement efficaces, et socialement "justes" . Tels n' a pas été le choix politique du gouvernement.
Marie Odile NOVELLI, Vice Présidente du Conseil régional déleguée au logement, à la politique de la Ville, aux solidarités Groupe "les Verts"
Aussi attirant soit-il, le chant de la sirène de Copenhague n'en aura pas dupé beaucoup. Nos dirigeants ne sauvent même pas la face. Le climat perd la sienne. Triste issue que le petit texte de compromis :il indique seulement un objectif de limitation de la hausse des températures à 2°C, et sans donner les moyens d'y parvenir ! Les enjeux étaient pourtant connus et portés par les négociateurs officiels écologistes comme par les militants du Klimaforum, regroupant altermondialistes et écolos : moins 40 % d'émissions de gaz à effet de serre (sur la base de celles de 1990), des transferts financiers et technologiques conséquents des pays du Nord vers les pays en voie de développement.
Renvoyer désormais aux rencontres de Bonn ou Mexico la possibilité d'un accord réel est une forme d'escroquerie. Combien de temps devrons-nous patienter avant que les grands de ce monde soient à la hauteur des enjeux ? Les plus pauvres de tous les pays souffrent déjà du dérèglement climatique. Il est urgent d'agir. A notre échelle : du foyer à la commune, du département à la région. Encore faudrait-il que nos élus locaux ne prennent pas eux aussi le problème à l'envers ! Rocade Nord ou Center Parc, autant de CO2 rejeté en prévision. Les solutions sont à portée de main : meilleure isolation des bâtiments (du confort en plus, des factures en moins), développement des transports en commun (circulation plus agréable, économies garanties), agriculture biologique de proximité (de l'emploi pour les agriculteurs et les petits commerces, la santé dans l'assiette), production d'énergies renouvelables (sortie du nucléaire, indépendance vis-à-vis des énergies fossiles, emplois non-délocalisables).
La prise de conscience massive de l'enjeu climatique est la seule avancée de Copenhague. Car son lamentable fiasco en terme d'engagements concrets prouve encore une fois que ce ne sera pas sans les écologistes que nous ferons de l'écologie !
Les Verts de l'Isère
Une loi qui s'annonçait "socialement injuste et écologiquement inefficace"... On ne peut pas dire que la députée européenne Verts, Michèle Rivasi, regrette beaucoup l'annulation de la taxe carbone qui devait entrer en vigueur au 1er janvier.
"Sur le principe c'est grave et c'est dommage que le conseil constitutionnel ait retoqué cette taxe carbone, parce que le président de la République se voulait leader en la matière... D'un autre côté les écologistes la trouvaient un peu inefficace, l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre n'étant pas concerné", notait-elle hier.
"Il faut que cette taxe soit socialement admissible et que tout le monde soit taxé. Que les centrales thermiques aussi, ainsi que l'électricité, ce qui n'était pas prévu dans cette loi".
Pour ce faire, ajoute la députée, "il faut revoir la copie, et faire en sorte que tout le monde contribue. Et qu'ensuite le pactole issu de cette taxe soit redistribué à ceux qui font un effort, les ménages comme les collectivités. Ce qui pourrait permettre par exemple d'augmenter les transports en commun dans les villes, de trouver des solutions pour aller vers plus d''écologie".
Mireille ROSSI Paru dans l'édition 05A du 31/12/2009 (f7cbbdb4-f52b-11de-9641-18a0ae1447ea)Le traitement et le recyclage de nos déchets font partie intégrante du cycle de vie de nos produits ménagers et industriels. Pour autant, il est inacceptable que cela se fasse au détriment des règles les plus élémentaires de vie, à savoir le respect de l'environnement (la faune et la flore), la qualité de l'air que nous respirons chaque jour, notre santé et celle de nos enfants.
Pourtant la société CHIMIREC qui a pour activité la collecte, le tri et la valorisation des déchets ménages et industriels, est en passe de s'installer à Bouvesse Quirieu à moins de 250 m des premières habitations et à moins de 600 m du groupe scolaire de la commune. Protéger la population du bruit, des dangers d'une explosion, mais aussi l'eau de la nappe phréatique qui alimente la population locale, les espaces sensibles à proximité et par la proximité du Rhône, l'alimentation en eau des populations en aval de Bouvesse, nous est primordial.
Aussi la position des Verts est très claire, nous nous prononçons contre cette installation sur ce site. D'autres lieux réservés à l'activité industrielle, équipés et sécurisés peuvent accueillir cette société dans de bien meilleures conditions.
Le groupe des Verts du Nord de l'Isère