
Le critique courageux semble se fatiguer et c’est sûrement parce que je partage trop étroitement ses avis concernant l’école que je les trouve sans la verdeur attendue. Je regrette que la forme article pour blog induise une expression parfois moins travaillée, outre le fait que des redites apparaissent. Ses faiblesses le rendent proche, avec ses doutes. Dans les variations de la forme du puncheur, il y a des moments excellents en particulier quand il est au cœur de son métier, la littérature, dont il prend la défense:
« elle donne intimement accès à l’autre, élargit le champ de la connaissance et la profondeur de l’expérience ».
Il apporte des éléments tranchants dans les débats actuels :
« …un gouvernement qui suscite un débat sur l’identité, en ayant l’air de vouloir le dynamiser, tout en faisant par ailleurs, dans sa politique culturelle, tout ce qu’il faut pour l’anéantir »,
c’est qu’il pense qu’ « on construit son identité par la culture, et en même temps on s’en libère ». Mais il y a tant de dégâts.
Il déconstruit Djian chez qui j’ai trouvé de l’énergie et adresse des louanges à Jacques Bertin, un des maîtres d’amis exigeants dans leurs admirations. La défense de la culture populaire peut également leur convenir. Le réprouvé du « Monde des livres » est tout de même adoubé par Jérôme Garcin qui lui offre une préface en évoquant Jean Prévost.
