Antoine de Maximy a gagné son pari. Il est parvenu à transformer une bonne idée de documentaire de 26 minutes (J'irais dormir chez vous) en long métrage, sans perdre l'originalité du propos initial et sans que cette extension d'un format court ne prenne les allures d'une recette rallongée artificiellement. Avec son "J'irais dormir à Hollywood", le globe-trotter, spécialiste de l'invitation chez l'habitant, nous propose un étonnant road-movie fait de rencontres suprrenantes et successions d'épisides qui vont d'un concentré d'émotion à des moments de vrais tensions. De ce périple, il nous reste un portrait de l'Amérique et des Américains proposé avec un regard facétieux qui ne sombre jamais dans le cynisme.
